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Politique de Financement, Investissement et Crise Financière : Etudes Empiriques sur les Entreprises Cotées en Bourse en Indonésie
Bibliografi
Author:
Prasetyantoko, A. Ico Tri
Topik:
Crise financière
;
Indonèsie
;
Gouvernance
Bahasa:
(FR )
Penerbit:
Department of Economics Ecole Normale Supérieure – Lettres et Sciences Humaines
Tempat Terbit:
Lyon
Tahun Terbit:
2008
Jenis:
Theses - Dissertation
Fulltext:
Introduction - JAN.pdf
(90.03KB;
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)
Dissertation - PRAS.pdf
(1.41MB;
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)
Abstract
Cette recherche vise à expliquer les particularités de la modalité Indonésienne de la crise asiatique qui s’est déclenchée en 1997. L’essentiel de ces travaux est consacré à l’analyse des interactions entre la structure de l’endettement des entreprises et les déséquilibres macro économiques de longue durée du pays.
La mondialisation financière est souvent accusée d’avoir accrue la vulnérabilité des économies nationales, et tout particulièrement celle des économies émergentes (en Amérique latine depuis les années 80, puis dans les pays asiatiques au cours des années 90). Dans la perspective de la théorie de la régulation (Boyer, 2002 ; Boyer et al., 2004), il n’y a pas de système capitalisme sans crises. Les crises sont pour ce courant le résultat de la contradiction entre plusieurs modes de régulation dans un système économique, et le symptôme de l’émergence d’une nouvelle configuration. Après la décennie 90 marquée par la globalisation financière, les dérégulations nationales, et la multiplication des innovations financières au niveau des entreprises, les crises se multiplient ainsi, devenant à la fois plus difficile à prédire et à gérer.
La crise indonésienne est considérée comme la plus grave dans le contexte de la crise du Sud-est Asiatique. La récession économique a été particulièrement dramatique. Son ampleur et la diffusion de ses effets négatifs ont plus qu’annulé les performances économiques des deux décennies précédentes. Enfin, les coûts générés par la crise et la restructuration financière ont atteint plus de 50% du PIB (Enoch et al. 2001).
Le thème général porte sur le rôle du comportement financier des entreprises dans la vulnérabilité macro-économique de l’Indonésie. L’analyse de ce problème est réalisée à partir d’un ensemble de travaux empiriques utilisant les méthodes de l’économétrie de panel pour traiter une base de données très complète sur les grandes entreprises.
Notre recherche trouve quelques résultats fondamentaux :
- un premier résultat est que le comportement de financement des sociétés cotées en bourse en Indonésie contribue à la fragilité financière. Il y existe certes stratégie élaborée visant à ajuster leur actif à la maturité de leur endettement. Mais en général, les politiques « risquées » menées avant la crise persistent dans la période qui suit la crise.
- un deuxième résultat est que la dépréciation du taux de change qui suit la crise détériore le bilan des firmes et leur valeur nette. Ces dettes jouent un rôle important dans la probabilité de détresse de la firme par leurs effets pro cycliques.
- un troisième résultat est que le poids des investissements dans le secteur non productif étant moins important, il pose naturellement moins de problèmes de liquidité financière interne ; par contre, le secteur productif a un problème financier interne plus important pour poursuivre ses activités à court terme.
- un quatrième résultat est que les firmes appartenant majoritairement aux propriétaires étrangers ont une meilleure performance. En conséquence elles font face à un problème moins important dans leur finance interne et conservent une meilleure capacité d’investir que les firmes locales.
- enfin, un cinquième résultat montre que la disparité dans la maturité des dettes d’une part, et la disparité des devises dans lesquelles sont libellées les dettes des entreprises d’autre part, joue un rôle important dans la propagation de la crise de change en détériorant l’investissement au niveau de firme.
Nos études empiriques aboutissent à deux conclusions générales.
- Premièrement, les politiques de financement de la firme en Indonésie ont provoqué la fragilité financière et puis aggravé l’ampleur de la crise déclenchée par le choc externe.
- Deuxièmement, la liquidité financière influe sur la contrainte financière et sur l’investissement au niveau des firmes et prolonge l’effet de la crise par une longue stagnation.
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